samedi 30 octobre 2010

ALAIN DESORMEAUX NOUS A QUITTES

Il est parti aujourd'hui, après de nombreux mois de douleur.
Il m'avait laissé il y a un mois le poème suivant.
Il l'avait écrit, m'a-t-il expliqué, lors d'une nuit "d'intolérable souffrance en mars 2010".
Et m'avait demandé de le publier, pour expliquer, tel un testament, le fruit de sa vie.

Adieu Alain, reposez en Paix.

MA SEULE VERITE

J'étais presque beau
Entre chiens et chats
Jour et nuit
Ciel et terre
Force et faiblesse
Pauvreté et richesse
Beauté de l'âme
Merci à toi ma mère
Que reste-t-il à 80 ans
Entre chiens et chats
L'amour des animaux
A beaucoup aimer chiens et chats
J'irai bruler bientôt
Au crématorium municipal
L'âme portée par chients et chats
Adieux à vous chères âmes
Griffes tendres

Alain Désormeaux
Sens Mars 2010

lundi 3 mai 2010

PASSE...TEMPS

Ah ! Oui c'était hier
Pales sous le grand ciel
Couchés dans la bruyère
En-dessous du soleil

Ton regard était bleu
De toute l'espérance
Vois, ce soir comme il pleut
Un tourment d'ignorance

Mais il ne faut jamais
Regarder le passé
Dieu, si l'espoir savait
Il souffrirait assez

Pour délivrer le poids
De ta raison vivante
Copie, le ciel les bois
Par tous les temps ils chantent

Chantent les saisons
Gelées, ou dolentes
Elles n'ont de raison
Et ça les enchante

Copie...donc ! Copie donc
Sans plagier
Elles t'offriront l'inspiration
Sans plaider...!

7 février 1956

mardi 27 avril 2010

lundi 26 avril 2010

jeudi 8 avril 2010

DOS A DOS

Nous étions tous deux nés amants
Nos comportements étaient frères
Maintenant tout devient tourment
Oh ! Diable n'étions-nous sincères.

Nous voilà seuls sans dénouement
Tu n'es pas triste, tu ne regrettes
Nos relations avaient du charmant
Maintenant tout fond en gouttelettes.

Alain Désormeaux. 6 janvier 1954

jeudi 1 avril 2010

MILIANA ALGERIE 1949


Alain Désormeaux, tout comme Alphonse Daudet avant lui, séjourna à Miliana en Algérie. Entouré de ses animaux, il vécut là bas une douce période.

lundi 29 mars 2010

Mosaïque....


AUTOUR DE TON CHALE

Autour de ton chale
Blanc, desoous ton cou
Et sur ton front pale
Comme un frisson doux

Mèches, se font folles
A vouloir tenir
Par la soie frivole
Au lieu de frémir

De l'air frais du soir
Au creux de mes mains
Se glissant pour voir
Frileux comme un sein

Arrêtons nos pas
Les yeux dans les yeux
Ne finissons pas
Cet élan joyeux

Mais je suis tombé
Sur ta bouche tendre
Sans ne m'abimer
Et je veux prétendre

A recommencer, marchons...

Alain Désormeaux.
Sens. 1er févruier 1961